Aurès : Rivière et Tillion, années 1935-36
Dans la collection « Les Carnets de Bérose » (Lahic / DPRPS-Direction des patrimoines), l’ouvrage de Michèle Coquet :
Un destin contrarié. La mission Rivière-Tillion dans l’Aurès (1935-1936)
Michèle COQUET est chercheur au CNRS, membre du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture (LAHIC) et de l’Institut Interdisciplinaire de l’Anthropologie du Contemporain (IIAC). En tant qu’africaniste, elle a étudié la fonction et l’usage des représentations figurées dans des sociétés à tradition orale, leur rôle dans l’apprentissage et la transmission des connaissances, ce que leur morphologie révèle de conceptions du monde sensible, les rapports entre image et récit. Dans une perspective comparative, ses travaux ont également associé à la réflexion anthropologique des préoccupations relevant de l’histoire des arts du monde occidental et porté sur certaines notions au fondement de notre propre théorie de l’image, comme celles de ressemblance iconique, de modèle, d’effet spéculaire… Elle s’intéresse actuellement à la relation entre expérience sensible et savoir-faire et aux procédés créateurs. Elle est l’auteur de Textiles africains (1993), Arts de cour en Afrique noire (1996), Arts primitifs, arts populaires, arts savants (2007). Elle a dirigé Cultures à l’œuvre – Rencontres en art (2005, avec B. Derlon et M. Jeudy-Ballini) et Enfances – Pratiques, croyances et inventions (2013, avec Cl. Macherel).
Cet ouvrage peut être téléchargé librement, au format PDF, sur le site BÉROSE (Base d’études et de recherches sur l’organisation des savoirs ethnographiques en Europe), à l’adresse suivante :
http://www.berose.fr/spip.php?article596.
Outre une illustration remarquable, en particulier des photos et dessins de Rivière, un témoignage précieux (essentiellement p. 49-63) sur l’Aurès des années 1930 et sur le travail de terrain d’ethnologues exerçant dans le système colonial algérien. Germaine Tillion expérimente l’immersion au milieu des Chaouia de l’Aurès, avant sa déportation et avant qu’elle ne découvre la « clochardisation » de l’Algérie rurale.
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