Latino- américanistes, en France?

 

Panorama contemporain du latino- américanisme français : Au cœur de l’hispanisme ou en marge de celui-ci ?[1]

Claude Bataillon

Paul Rivet vers 1936

Paul Rivet vers 1936

Dans le concert européen, selon les données statistiques (2008) recueillies par le CEISAL (Consejo europeo de investigaciones sobre América Latina), le latino- américanisme français pèse lourd.

Pierre Monbeig vers 1960

Pierre Monbeig vers 1960

Après l’Espagne (qui compte 467 « latino- américanistes »), vient la France (411),  puis le Royaume Uni (75), les Pays-Bas (70), l’Allemagne (66), la Pologne (37), la Russie ( 31), la Suède (19), l’Italie (14), etc. Pas de doute que dans cet ensemble de savants hispanophones, l’interconnexion des études de sciences sociales sur l’Espagne et sur l’Amérique latine ne soit très forte : un historien du Siècle d’Or utilise les mêmes sources pour la Péninsule et pour l’Outre Mer. De ce fait, tout universitaire espagnol en sciences humaines a une vocation latino- américaniste implicite. En une configuration distincte, mais proche, la large corporation des hispanistes littéraires en France, et la présence forte du castillan comme langue de culture en France font que les études latino- américanistes  françaises soient abondantes. Curieusement, les listes du CEISAL ne font pas ressortir comment les portugais sont en symbiose avec le Brésil…

François Chevalier vers 1995

François Chevalier vers 1995

Détaillons, a titre d’exemples, toujours à partir des données du CEISAL, trois corporations universitaires de latino- américanistes :

Les historiens sont 460 : un sondage (et non un comptage exhaustif) nous donne approximativement quelque 250 espagnols, 80 français, 30 allemands, 25 anglais, etc. A partir de la même source on trouve que les géographes sont 103 : 60 français, 20 espagnols, 7 anglais, 5 polonais, 4 allemands, etc. Les économistes sont 151 : 67 espagnols, 33 français, 9 russes, 7 autrichiens, 6 hollandais, 5 anglais, 3 allemands, 3 polonais, etc.

Frédéric Mauro est le second depuis la gauche

Frédéric Mauro est le second depuis la gauche

Plus que des réalités directement comparables, cette statistique reflète la structure professionnelle des universitaires de chaque pays et c’est ainsi qu’il faut l’interpréter : poids de l’histoire, de la littérature ou de la géographie comme culture générale, classification entre économie et géographie des monographies descriptives générales sur un pays, etc.

Une autre source pour la France est la liste des latino- américanistes français répertoriés par le GIS Amérique Latine (Groupement d’intérêt scientifique). Il recense 201 individus (et non 41I comme le CEISAL), avec des rubriques thématiques fines (tel individu apparaît à la fois comme littéraire et linguiste, tel autre est recensé à la fois comme juriste, sociologue et politologue, etc); cependant les grandes divisions sont claires : la littérature vient en tête (68 individus), puis l’histoire (41) , la géographie (35), l’anthropologie (25), l’économie (21), la sociologie (18), la culture (14), la linguistique (14). Si au niveau européen les historiens et les économistes prédominent, en France ce sont les « littéraires » qui arrivent en tête.

Pour expliquer ce panorama, il nous faut remonter plus d’un siècle[2]. A la jointure du XIXe siècle (1895) est né le petit groupe d’archéologues et anthropologues (une seule et même chose à l’époque) qui fondent la Société des Américanistes et son Journal. Avant et après la première guerre mondiale, diverses tentatives de revues traitant à la fois de politique, d’économie et de littérature avortent (Ernest Martinenche, personnage central de l’hispanisme français littéraire jusqu’en 1940, s’implique dans ces essais). Puis trois moments clés assurent à la recherche française sur l’Amérique Latine ses fondements institutionnels.

En 1945, avec la « Libération », c’est-à-dire la reconstruction de la France après la seconde guerre mondiale, naît à Mexico l’Institut Français d’Amérique Latine, à l’initiative de Paul Rivet, puis en 1946 la Maison de l’Amérique Latine à Paris, club et vitrine culturelle des ambassades des pays concernés à Paris. L’Institut Français d’Etudes Andines (Lima) voit le jour en 1948. La même année un numéro spécial de la revue Annales ESC manifeste l’intérêt intellectuel des historiens et des gens des sciences sociales naissantes pour le sous- continent. Au même moment, le Centre National de la recherche Scientifique (CNRS) fournit les premiers emplois permanents de chercheurs à des archéologues et anthropologues travaillant sur le sous- continent.

En 1962, la fin de la guerre d’Algérie permet des initiatives soutenues par un redéploiement diplomatique, avec des conséquences favorables au latino- américanisme français.  Trois revues naissent presque en même temps : en 1963, Caravelle (Université de Toulouse), en 1965 Problèmes d’Amérique Latine (Paris, La Documentation Française), en 1967 Cahiers des Amériques Latines (Université de Paris, au sein de l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine, né en 1954). Un peu plus tard (1975) apparaît l’Ordinaire du mexicaniste (à Perpignan avec transfert à Toulouse en 1984, actuellement Ordinaire Latino-américain) ; c’est l’époque où la Tricontinentale fournit aux éditions Maspero (plus tard La découverte) des thèmes porteurs pour des livres, mais aussi des lecteurs, sur l’Amérique Latine.

Dans le domaine institutionnel était donc né en 1954 l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine de l’Université de Paris y en1962 la Mission Archéologique et Ethnologique Française au Mexique (futur CEMCA, Centre d’Etudes Mexicaines et Centre- Américaines). C’est le moment où le CNRS accorde de nombreux emplois de chercheurs destinés à produire des thèses de doctorat d’Etat. Dans les domaines de la politique, de la géographie et de l’économie, ces chercheurs vont disposer de carrières de longue durée, alors que la plupart des historiens, des sociologues ou des littéraires seront des boursiers temporaires qui rapidement déboucheront sur l’enseignement supérieur. Plusieurs doctorants littéraires hispanistes de la génération née en 1930- 35 engagent leurs travaux à ce moment : Jacques Lafaye, Georges Baudot, Jean Andreu par exemple.

En 1981, l’Etat français tente de redéployer sa politique de coopération, en allégeant la dominante africaine, vers un « tiers monde » où l’Amérique Latine a sa part. L’ORSTOM (Office de la recherche scientifique et technique Outre-Mer, futur IRD, Institut de recherche en développement) commence à y envoyer des chercheurs. Parallèlement l’effort du CNRS permet de renforcer hors de Paris le latino- américanisme, avec la naissance en 1977 à Toulouse d’un Groupe de recherche sur l’Amérique Latine (GRAL), qui servira de point de départ à un Institut pluridisciplinaire de recherches sur l’Amérique Latine à Toulouse (IPEALT). Parallèlement est mis en place un organisme national de coordination : en 1981 le Réseau documentaire Amérique Latine, origine de l’actuel GIS Amérique Latine. Peu avant est née en 1976 l’Association Française de Sciences Sociales sur l’Amérique Latine (AFSSAL), affiliée au CEISAL.

Guy Stresser-Péan "sur le terrain" au Mexique (CEMCA) vers 1950

Guy Stresser-Péan « sur le terrain » au Mexique (CEMCA) vers 1950

Si nous examinons dans chaque champs disciplinaire cette éclosion d’un latino- américanisme par étapes successives, nous y trouvons bien sûr le rôle de personnages qui ont joué des rôles fondamentaux, mais c’est surtout par le moyen de l’attribution par la puissance publique (à travers le CNRS ou l’ORSTOM en particulier) de postes de chercheurs à certaines disciplines pour développer des champs scientifiques nouveaux, sans qu’au départ il y ait une demande de chaires spécifiques de la part des universités : anthropologie et archéologie, économie et politique, géographie, linguistique. Dans deux cas seulement, nous voyons des disciplines développer un latino- américanisme par des circuits universitaires « normaux », sans décision volontariste prise d’en haut : pour la littérature, quand la littérature latino- américaine contemporaine connaît dans les années 1970 et 1980 une faveur toute nouvelle auprès du public par ses traductions, mais aussi auprès des universitaires de littérature espagnole ; pour l’histoire, quand cette discipline déploie une histoire comparative qui s’étend beaucoup plus loin que le cercle parisien de l’école des Annales, pour atteindre de nombreuses universités qui se détachent d’une recherche centrée sur la France.

Pour comprendre le poids actuel des latino- américanistes français, il convient d’abord de regarder les association professionnelles qui les représente. Puisque les enseignants de littérature espagnole arrivent en tête, visitons d’abord la Société des Hispanistes Français (SHF). Elle enregistre quelque 900 cotisants, membres permanents ou non de l’enseignement supérieur ou de la recherche publique, répartis dans 65 institutions universitaires, en général les « départements d’espagnol » des universités. Rappelons que cet enseignement supérieur de l’espagnol est lié, après l’anglais, à la seconde langue de culture de la littérature mondiale contemporaine, et qu’il forme des professeurs de l’enseignement secondaire pour un public d’autant plus nombreux que la France a connu une immigration d’Espagnols dès le début du XXe siècle, prolongée jusqu’aux années 1950 au moins, immigration en partie composée de réfugiés politiques surtout autour de 1940.

Cette immigration s’est maintenue plus cohérente que ses homologues originaires d’Italie, du Portugal ou de Pologne en raison du maintien du régime franquiste de 1939 à 1978. Si l’on pointe les patronymes des hispanistes français de l’enseignement supérieur, on constate que plus du tiers d’entre eux (37%) sont espagnols ; certes ces hispanistes appartiennent parfois à des familles françaises de fort longue date (en particulier basques ou catalans), mais la majorité provient de cette immigration, parfois récente, plus souvent depuis cinq ou six générations. La durable présence du régime franquiste aux portes de la France a indéniablement porté une majorité de ce corps enseignant hispaniste français à des options de « gauche », souvent proches du Parti Communiste. Options politiques reportées en faveur des régimes politiques de « gauche » dans une Amérique latine beaucoup plus lointaine et beaucoup moins bien connue que l’Espagne, aboutissant au soutien parfois inconditionnel du péronisme argentin , du castrisme cubain, du sandinisme nicaraguayen, des guérillas centre-américaines ou colombiennes, des nouveaux leaders populistes du Venezuela, de Bolivie, tout comme des « gauches » démocratiques au Chili ou au Brésil, ou des figures de gauche du Mexique (longtemps en faveur du PRI et de son emblème, Lazaro Cardenas, puis en faveur du PRD et / ou du néo-zapatisme). Ce penchant politique vis-à-vis de l’Amérique latine de « gauche » ne suffit certes pas à fonder des recherches socio- politiques, mais polarise toute une demande de textes, d’analyses ou de pamphlets.

La puissance de cet hispanisme français est remarquable, on l’a vue avec ses 900 adhérentes à la SHF, si l’on compare ceci à d’autres corporations : les anglicistes ne sont « que » 1700, les germanistes 450 si l’on interroge leurs associations. Et aucune branche de sciences sociales ne groupe en un seul corps plus de 250 membres au sein d’une association professionnelle. Pour les Sciences sociales latino- américanistes (AFSSAL), une association les regroupant est née, on l’a vu, en 1976 : à l’initiative de Frédéric Mauro, historien, et elle a attiré les effectifs limités des historiens, géographes, économistes et politistes. Elle a presque atteint la centaine de cotisants au sommet de son activité et elle a cessé de fonctionner vers 1998, par manque de leaders désireux d’assurer la relève après que Romain Gaignard ait cédé la place de président, plus que pour d’éventuelles tensions internes : ceux qui se soucient d’adhérer à une association professionnelle le font  dans leur propre discipline, ce que le « latino- américanisme » n’est pas en France. La Société des Américanistes au contraire, née en 1896, reste vivante et cohérente autour de son Journal, même si elle n’atteint pas la centaine de cotisants : elle groupe les archéologues et anthropologues, plus des historiens, sans attirer  les sciences sociales du contemporain.

Mais que savons nous des latino- américanistes au sein de l’hispanisme français (SHF) ? Que plus du tiers (35%) de ce corps professionnel se consacre à cette sous- spécialité, exclusivement ou partiellement. Ces études sont évidemment en majorité tournées vers les particularités linguistique, les écrivains et les médias du sous-continent. Mais un grand nombre de ces hispanistes formés à la philologie et à l’analyse des textes se sont tournés vers l’histoire sociale, culturelle et religieuse, souvent attirés par l’époque coloniale dans la mesure où pour celle-ci le coût d’une recherche dans les Archives des Indes à Séville (par exemple) est bien moindre que celui d’un voyage transatlantique. Au demeurant la SHF accorde chaque année dix bourses de recherche, pour moitié hors du « terrain » espagnol, et donc essentiellement vers l’Amérique.

Si nous cherchons quelle est l’organisation des latino- américanistes français au sein des universités et autres centres de recherche, il faut d’abord souligner que la recherche individuelle menée par chaque enseignant chercheur à l’intérieur de sa propre discipline prédomine largement, plus encore chez les littéraires et les historiens que dans les spécialités où les besoins de recherches de longue durée sur le « terrain » conduisent à la demande de moyens financiers qui ne s’obtiennent gère sans constituer un groupe pour plusieurs années. Ces financements destinés à des programmes collectifs peuvent être obtenus par la fédération d’individus appartenant à plusieurs universités : cette formule se répand depuis les années 2000.

Les centres de recherche français installés dans les Andes (Lima, IFEA) ou au Mexique (Cemca), ou plus récemment au Brésil ou en Argentine ont chacun moins de dix chercheurs- boursiers, pour des périodes de deux à quatre ans.

En dehors des postes d’enseignants de littérature qui se consacrent à plein temps à l’Amérique Latine (sans doute une quinzaine, jamais regroupés en équipe thématique), une chaire d’histoire de l’Amérique latine existe à la Sorbonne (Paris 1) et fait exception. Ailleurs, c’est la volonté personnelle d’un enseignant qui lui permet de se spécialiser à plein temps sur l’Amérique latine en tant qu’économiste, géographe, politologue, anthropologue, etc. De la même façon, le recrutement de chercheurs à plein temps au CNRS ou à l’IRD se consacrant à l’Amérique latine a toujours dépendu de conjonctures favorables au sein de chaque groupe disciplinaire. Néanmoins, des noyaux de chercheurs à plein temps, regroupés au sein de laboratoires organisés sur l’Amérique latine, existent à l’IRD « sur le terrain » (Mexique, Ecuador, Brésil, etc). En France, un tel noyau a existé à Toulouse (GRAL, 1977-2000) et existe à Paris (CREDAL, au sein de l’IHEAL, 1967- ?).

Une seule université, la Sorbonne Nouvelle (Paris 3), a hérité de l’IHEAL de l’Université de Paris, fondé en 1956. Ce n’est qu’à partir de 1982 que cet institut a obtenu la création d’une série d’emplois d’enseignants-chercheurs de sciences sociales (au nombre de douze vers 2008). Cet institut est la matrice d’une organisation plus large (Institut des Amériques) qui abrite le centre de coordination des recherches françaises sur les Amériques évoqué ci-dessus. Ce centre hérite des organes de coordination successifs qui depuis 1980 permettent une circulation de l’information scientifique , mais aussi certaines concertations pour obtenir en commun des financements de recherche. C’est ainsi que sont recensés, comme « membres » de cette coordination, 22  regroupements concernant l’Amérique Latine, chiffre que l’on peut comparer aux 65 « départements d’espagnol » indiqués ci-dessus. Ces groupements sont pour un tiers (7) des segments d’institutions plus vastes dont seulement une partie est dédiée à l’Amérique Latine. Les villes concernées par ce latino- américanisme homologué dans la base de données sont au nombre de dix. Bien sûr Paris accueille presque la moitié (10) de ces « membres ». Bordeaux en accueille trois et Toulouse deux : ce sont les villes de province qui héritent d’une longue tradition d’études hispaniques. L’implantation latino- américaniste à Grenoble et à Aix-en Provence date des années 1980. Les autres « membres » se sont regroupés plus récemment à Clermont-Ferrand, La Rochelle, Lille, Poitiers et Rennes.

***

Il semble clair que l’organisation décrite ci-dessus est le reflet d’une dispersion entre un grand nombre d’universitaires souvent isolés, mais qui s’efforcent de coordonner leurs efforts tout en préservant jalousement leur autonomie. Pour les groupes organiques, ils sont le fruit d’initiatives de l’Etat français, sous une forme centralisée (IHEAL, CNRS, IRD, Ministère des Affaires Etrangères), tandis que les initiatives de forme associative sont restées marginales, sauf pour la gestion des revues. Dans la mesure où les universités ont de plus en plus de possibilités de choisir leurs modes d’organisation et où la recherche pilotée « d’en haut » par l’Etat ne s’accroît plus que très peu, la part du secteur « hispaniste » de la recherche latino- américaniste française semble devoir se renforcer à l’avenir, puisque ce secteur dépend moins que les autres de ce centralisme d’état volontariste.

Bibliographie :

Panorama général :

Chonchol, Jacques et Martinière, Guy, L’Amérique Latine et le latino-américanisme en France, Paris, l’Harmattan, 1985.

Ordinaire Latino-américain, Toulouse, N° 191, janv.-mars 2003, dossier « Latino américanisme en perspective ».

Claude Bataillon, Un geógrafo francés en América Latina, cuarenta años de recuerdos y reflexiones sobre México, 2008, El Colegio de México / El Colegio de Michoacán / Centro de Estudios mexicanos y centroamericanos, 165 p. Version française : Un géographe français en Amérique Latine, quarante ans de souvenirs et de réflexions, Editions de l’IHEAL, Travaux et mémoires N° 79, 2008, 249p., édition augmentée de trois chapitres par rapport à l’édition mexicaine [Mémoire des revues en France ; L’IHEAL, au-delà du demi-siècle ?; Toulouse, entre GRAL et IPEALT], index

Institutions :

IFAL : Pour le quarantième anniversaire de l’IFAL a été publié sous la double signature de Françoise Bataillon et de François Giraud IFAL 1945-1985, Mexico, 1986, 236p. ; on y trouve un historique accompagné de documents, chronologies, tableaux, annexes. Pour le cinquantième anniversaire, un supplément à la revue Alfil,. A l’automne de 2004 une célébration du soixantenaire a eu lieu à l’IFAL, avec une causerie de François Chevalier.

Biographies : (Par ordre alphabétique des personnages)

Des Indes Occidentales à l’Amérique Latine, textes réunis par A. Musset et T. Calvo [en hommage] à Jean Pierre Berthe, ENS Fontenay/ St Cloud, 1997.

Viajes y pasiones/ Voyages et passions, François Chevalier et Javier Pérez Siller, 1998, IFAL/ CEMCA/ FCE, 276p.,

Editions Karthala, 2005 : Sur les traces d’un mexicaniste français, constitution et analyse du fonds François Chevalier, V. Hébrard édit.

Siguiendo los pasos de Romain Gaignard, de Mendoza a Tolosa, CESLA- Varsovia, IHEAL- Paris, IPEALT- Tolosa, Andrzej Dembicz, Martine Guibert, Mona Huerta édit., 2003, 318p.

Frédéric Mauro, entretien avec Laurent Vidal, Cahiers des Amériques Latine, Paris,  N° 28-29, 1998, p. 101-108

 Pierre Monbeig (1908-1987) , un géographe pionnier, Hervé Théry et Martine Droulers coord., IHEAL- Taveaux et mémoires N° 55, 1991, 239p.

Paul Rivet, le savant et le politique, Christine Laurière, Paris, Publications du Muséum d’histoire Naturelle, 2008.

CEMCA : Enquètes sur l’Amérique Moyenne, mélanges offerts à Guy Stresser Péan, 1989, CEMCA/ INAH/CONACULT, D. Michelet en introduction décrit en détail la carrière de Stresser, particulièrement jusqu’en 1964

 

 

 


[1] Ce texte met en forme en 2013 deux interventions sur le même thème, l’une de juin 2008 à une réunion parisienne du CEISAL, l’autre en juin 2009 à un séminaire de doctorat à l’Université de Bordeaux III.

[2] Je réutilise ici ce que j’ai récolté sur les revues françaises consacrées à l’Amérique Latine, mais aussi sur les principales institutions (C. Bataillon, 2008).

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