Souf 2021: remémorer nos amis

En 2019, l’Amicale des Soufis décide d’organiser un dernier voyage au Souf en 2020. La pandémie a retardé ce projet. Rappelons qu’un vol direct d’Air France hebdomadaire réunit Guémar (l’aéroport local) et Roissy. Ce voyage bénéficie de l’appui d’un important homme d’affaire local, Mehri  http://www.groupe-mehri.com/djillali-mehri.html. L’association à ce moment a procédé à sa dissolution : elle a 50 ans en 2020, elle peine à réalimenter par de nouveaux adhérents les quelques dizaines de ses membres et à organiser dans un lieu touristique en France sa réunion annuelle, dont le sommet est toujours un méchoui. La vie de l’association en dehors de cela est un bulletin : le dernier N° est sans doute le 166, du printemps 2018.

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Un cahier commémoratif de conclusion paraît en janvier 2021, grâce au savoir-faire de Jean Claude Bessoule. Il permet de comprendre comment une amicale d’anciens enseignants français dans ce coin de Sahara algérien a pu vivre pendant un demi-siècle. L’expansion du système scolaire « français » au Souf a accompagné la sédentarisation de « tribus » de semi-nomades : première école à Kouinine (un « vieux village ») dès 1893 et 24 localités disposant d’école primaire en 1963. Ce système scolaire n’est pas désorganisé brusquement en 1962 : beaucoup d’enseignants français travaillant au Souf depuis les années 1950 et surtout 1960 y restent jusqu’au début des années 1970 (souvent passant de classes primaires à des classes de collège). Des quelques centaines d’anciens enseignants du Souf, plusieurs dizaines d’entre eux font vivre cette association « Amicale du Souf » pendant un demi siècle.

Le N° 167 du bulletin nous remémore l’association, mais nous donne aussi une piste pour continuer à comprendre ce morceau de Sahara algérienhttp://alouadesouf.canalblog.com

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